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L'HOMMAGE DE SON PARTI À LA MILITANTE SOCIALISTE FRANCISCA GONZÁLEZ FERNÁNDEZ - QUIKA ZANZI, EN PRÉSENCE DE L'ANCIEN PRÉSIDENT RICARDO LAGOS, EN AVRIL 2009. |
De violents affrontements ont éclaté en marge de cet hommage dans le centre de Santiago, où plus de 3000 personnes ont manifesté contre le millier de pinochétistes réunis au théâtre Caupolicán et ont été violemment repoussés par la police.
Juan González, ancien lieutenant de l’armée très proche des cercles d’extrême droite et des cubains anticastristes de Miami, avait soutenu publiquement que sous la dictature de Pinochet au Chili « il n’y avait pas eu de violations des droits de l’homme ».
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« J'ai été très choquée d’entendre mon frère dire cela et j’ai éclaté en pleurs. D’autant plus que nous sommes une famille d'immigrants espagnols galiciens et beaucoup de nos frères sont morts pendant la guerre d’Espagne [...] Il le sait parfaitement, car mon père lui a dit que je étais prisonnière et qu'ils me torturaient sauvagement. Je suis resté avec une lésion au cœur pour la vie », a déclaré Francisca González répondant à son frère, qui a assuré à CNN que durant la dictature de Pinochet les droits de l'homme n'ont pas été violés.
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D’autres membres de la famille de Mme de Zanzi ont été également emprisonnés par les militaires : son mari Carlo Zanzi Cuccuini (ex-gouverneur de Magellan durant la présidence de Patricio Aylwin), a été déporté sur l’île Dawson, un des premiers et plus cruels camps de concentration ouverts par la dictature à l’extrême austral du Chili. Son fils Carlos a été aussi disparu pendant plusieurs mois.
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Mme de Zanzi a signalé que elle donne son témoignage « avec une grande douleur », face à l'incompréhension de son frère et selon son avis quelques générations devront encore passer avant de pouvoir parler de réconciliation nationale : « je ne crois pas que mes enfants puissent oublier, peut-être mes petits- enfants ».