Plusieurs administrations « ont travaillé avec les organisateurs (ASO/Amaury Sport Organisation) pour préparer le parcours (cette année) et défini les endroits où le rallye ne peut se rendre », a-t-il souligné.
« Plus important, a poursuivi le ministre, ces accusations ont été présentées à la justice et la Cour Suprême chilienne les a rejetées vendredi dernier ».
« Nous sommes convaincus que nous faisons, avec les organisateurs, les meilleurs efforts pour faire du Dakar un événement +eco-friendly+ », a encore déclaré M. Ruiz-Tagle. « Nous avons beaucoup appris et appliquons un contrôle très, très strict de l'environnement ».
Selon lui, le passage du Dakar a d'ailleurs permis de repérer et de « lister des sites archéologiques importants ».
Selon le ministre chilien des Sports, le Dakar « génère un intérêt de plus en plus important au Chili ». Sur les plans sportif et économique (avec « 45 millions de dollars de recettes pour l'ensemble des régions traversées par la course »), mais aussi pour l'exposition internationale qu'il donne à ce pays.
« C'est très important, a-t-il dit. Le Dakar touche de nombreux pays et notre pays est montré dans le monde entier. C'est très important pour l'avenir ».
« Plus de deux cents sites ont été abîmés par ce rallye automobile, et ce n'est pas nous qui le disons, mais des documents officiels de l'État chilien », avait indiqué le collège des archéologues chiliens dans un communiqué publié dimanche.
Cette institution et des mouvements écologistes dénoncent le passage des motos, camions, autos et quads du Dakar, qui provoque selon eux d'irréparables dégâts aux géoglyphes antiques (grands dessins symboliques à même le sol) et à des parties du chemin de l'Inca, dans le nord du Chili, y compris dans le désert d'Atacama.
La course a débuté le 5 janvier à Rosario (Argentine) et s'achèvera le 18 à Valparaiso (Chili).