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directeur en Colombie, puis au Pérou. Mamita suit son mari pour se consacrer à ses deux filles nées au Venezuela, puis une troisième, née au Pérou.
Emma Tatincloux-Brun, une de ses filles, installée à Soyaux, se souvient de sa jeunesse en Amérique latine. «Notre père avait une vie mouvementée, il enquêtait souvent sur des sujets sensibles. Il a participé à l’identification de Klaus Barbie, criminel de guerre réfugié en Bolivie. Mais nous avons toujours été préservées et tenues à l’écart.»
Départ précipité
Elle se souvient malgré tout d’un départ précipité du Venezuela vers la Colombie. Mamita a suivi son reporter de mari dans ses affectations successives mais, en 1980, elle décide de se rapprocher de sa fille Emma et vient s’installer à Angoulême.
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Pour le jour de ses cent ans, ses enfants se sont donné rendez-vous à la maison de retraite de Girac, où elle séjourne depuis plusieurs années. Une des filles a fait le voyage d’Argentine pour cette occasion unique.
Un livre a été consacré à la vie d’Albert Brun, écrit par une de ses filles (1).
«Albert Brun, un reporter insaisissable du Cuba Libre d’Hemingway à la capture de Klaus Barbie», d’Alicia Brun-Leonard et Constance d’Epannes de Bechillon, Ed. L’Harmattan, 12,50€.