Mais surtout, l'île est facile à visiter. On peut louer à prix abordable une voiture, un scooter, un vélo ou un cheval. Sinon, on se joint à l'une des nombreuses excursions organisées. Il faut compter deux ou trois jours pour faire le tour des principaux sites archéologiques. Ceux qui restent plus longtemps peuvent aussi faire de la randonnée à pied ou à cheval dans la grande partie de l'île qui n'est pas accessible autrement.
L'île de Pâques ne compte qu'un seul village, Hanga Roa, où sont regroupés les quelque 5000 résidants de l'île (Pascuans). Parmi eux, il y a environ 3500 Rapanui, métissés pour la plupart. De premier abord, ils semblent fermés, car la vie difficile qu'ils ont connue a durci leurs traits. Mais quand on s'intéresse à eux, ils sont heureux de parler de leur culture.
Le village ne compte que quelques rues, que l'on visite à pied. Le long de la rue principale, restaurants et boutiques de souvenirs se côtoient. Les chiens sont en liberté et on peut même s'y promener à cheval.
Dans le port, les enfants se baignent entre les barques des pêcheurs tandis que les plongeurs se dirigent vers le large et que les surfeurs s'amusent sur les vagues.
Il faut attendre le début de la soirée pour voir les résidants envahir les rues, les cafés, les bars et les restaurants. L'atmosphère est détendue, sympathique, joyeuse. Et comme le soleil ne se couche qu'en fin de soirée, l'activité se poursuit jusque dans la nuit.
Du centre de Hanga Roa, on se rend à pied au site de Tahai où se trouve le seul moai avec des yeux qui a été restauré. Un peu plus loin, le Musée d'anthropologie offre une vision globale de l'histoire de l'île de Pâques et de la culture rapanui.
Culte de l'homme oiseau
Je me suis jointe à un groupe pour une excursion qui nous a menés de Vaihu à Anakena, une belle plage de sable blanc. Au cours de la journée, nous avons visité entre autres Tongariki, une plateforme impressionnante de 15 moai et la carrière à la base du volcan Rano Raraku, où étaient taillées les statues, avant de faire un arrêt à Te Pito Kura, la pierre magnétique dont on ignore la provenance.
Le lendemain, j'ai retenu les services d'un guide privé pour visiter Akuvi, un site situé à l'intérieur des terres. En route, nous avons fait un arrêt à Puna Pau, d'où provenaient les pukao (chapeaux rouges des moai).
À l'extrémité de l'île, une belle surprise m'attendait. Le village Orongo est spectaculaire avec ses maisons bateau à flanc de colline (partiellement restaurées dans les années 1970
et ses nombreux points de vue sur le motu où venaient nicher les oiseaux migrateurs. Orongo était essentiellement un lieu de culte dédié à l'homme oiseau, habité une fois par année seulement, pendant les compétitions qui entouraient l'élection du chef de la tribu. C'est aussi l'un des sites les plus importants de l'île en raison de la quantité et de la variété de ses pétroglyphes, qui comprennent aussi bien des dessins que des signes de l'écriture rongorongo gravés dans la pierre. Sans compter que le cratère du volcan Rano Kau vaut le déplacement. En apercevant cet immense lac, j'ai eu l'impression d'arriver sur une autre planète.
Info pratique
> Lan Chile est la seule compagnie aérienne à desservir l'île de Pâques. Le vol Santiago-Papeete (Tahiti), deux fois par semaine dans les deux sens, y fait une brève escale.
> Pour découvrir la culture autochtone, rien ne vaut les deux premières semaines de février, pendant le tapati, un festival organisé par et pour les Rapanui.
> Le mercure dépasse souvent les 30 degrés, mais tout au long de l'année un vent doux rend le climat agréable. Et l'air est pur.
> Outre un hôtel de très grand luxe (www.explora.com.cl), la plupart des établissements hôteliers sont rudimentaires. Par contre, j'ai entendu beaucoup de bien des pensions de famille.
> Peu de restaurants et de boutiques acceptent les cartes de crédit. Vous pouvez payer aussi bien avec des pesos qu'avec des dollars américains ou des euros.
L'île de Pâques ne compte qu'un seul village, Hanga Roa, où sont regroupés les quelque 5000 résidants de l'île (Pascuans). Parmi eux, il y a environ 3500 Rapanui, métissés pour la plupart. De premier abord, ils semblent fermés, car la vie difficile qu'ils ont connue a durci leurs traits. Mais quand on s'intéresse à eux, ils sont heureux de parler de leur culture.
Le village ne compte que quelques rues, que l'on visite à pied. Le long de la rue principale, restaurants et boutiques de souvenirs se côtoient. Les chiens sont en liberté et on peut même s'y promener à cheval.
Dans le port, les enfants se baignent entre les barques des pêcheurs tandis que les plongeurs se dirigent vers le large et que les surfeurs s'amusent sur les vagues.
Il faut attendre le début de la soirée pour voir les résidants envahir les rues, les cafés, les bars et les restaurants. L'atmosphère est détendue, sympathique, joyeuse. Et comme le soleil ne se couche qu'en fin de soirée, l'activité se poursuit jusque dans la nuit.
Du centre de Hanga Roa, on se rend à pied au site de Tahai où se trouve le seul moai avec des yeux qui a été restauré. Un peu plus loin, le Musée d'anthropologie offre une vision globale de l'histoire de l'île de Pâques et de la culture rapanui.
Culte de l'homme oiseau
Je me suis jointe à un groupe pour une excursion qui nous a menés de Vaihu à Anakena, une belle plage de sable blanc. Au cours de la journée, nous avons visité entre autres Tongariki, une plateforme impressionnante de 15 moai et la carrière à la base du volcan Rano Raraku, où étaient taillées les statues, avant de faire un arrêt à Te Pito Kura, la pierre magnétique dont on ignore la provenance.
Le lendemain, j'ai retenu les services d'un guide privé pour visiter Akuvi, un site situé à l'intérieur des terres. En route, nous avons fait un arrêt à Puna Pau, d'où provenaient les pukao (chapeaux rouges des moai).
À l'extrémité de l'île, une belle surprise m'attendait. Le village Orongo est spectaculaire avec ses maisons bateau à flanc de colline (partiellement restaurées dans les années 1970
et ses nombreux points de vue sur le motu où venaient nicher les oiseaux migrateurs. Orongo était essentiellement un lieu de culte dédié à l'homme oiseau, habité une fois par année seulement, pendant les compétitions qui entouraient l'élection du chef de la tribu. C'est aussi l'un des sites les plus importants de l'île en raison de la quantité et de la variété de ses pétroglyphes, qui comprennent aussi bien des dessins que des signes de l'écriture rongorongo gravés dans la pierre. Sans compter que le cratère du volcan Rano Kau vaut le déplacement. En apercevant cet immense lac, j'ai eu l'impression d'arriver sur une autre planète.
Info pratique
> Lan Chile est la seule compagnie aérienne à desservir l'île de Pâques. Le vol Santiago-Papeete (Tahiti), deux fois par semaine dans les deux sens, y fait une brève escale.
> Pour découvrir la culture autochtone, rien ne vaut les deux premières semaines de février, pendant le tapati, un festival organisé par et pour les Rapanui.
> Le mercure dépasse souvent les 30 degrés, mais tout au long de l'année un vent doux rend le climat agréable. Et l'air est pur.
> Outre un hôtel de très grand luxe (www.explora.com.cl), la plupart des établissements hôteliers sont rudimentaires. Par contre, j'ai entendu beaucoup de bien des pensions de famille.
> Peu de restaurants et de boutiques acceptent les cartes de crédit. Vous pouvez payer aussi bien avec des pesos qu'avec des dollars américains ou des euros.