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Ses paroles qualifiant de « montage » le Musée de la mémoire et des droits de l'homme ont laissé l’ancien « nègre » de Sebastián Piñera dans une position intenable. Ses déclarations ont également mis en évidence les deux âmes de la droite, et il a finalement dû quitter ses fonctions après les pressions incessantes de l’opposition et du monde de la culture.
L'ÉPHÉMÈRE MINISTRE MAURICIO ROJAS PHOTO AGENCIA UNO |
CONSUELO VALDÉS CHADWICK PHOTO MIM |
Ses déclarations ont également laissé en évidence les deux âmes de la droite. Alors que chez Rénovation nationale (RN)1 et l’Union démocrate indépendante (UDI)2, l'attitude consistait à serrer les rangs pour soutenir le ministre questionné, Evópoli, parti de centre-droit, n'a pas manqué l'occasion de marquer sa différence et a exprimé dans un communiqué son désaveu des déclarations de Rojas.
Depuis la droite la plus libérale, l'ancienne sénatrice Lily Pérez a remis en cause le Ministre, remarquant qu’« un ministre ne peut pas sous-estimer ce que signifie un Musée de la mémoire ». Mais chez RN la réaction fut différente : son leader Mario Desbordes s’est aligné sur la thèse du « montage » que représente selon lui le Musée ; du côté de l’UDI le chef du groupe parlementaire Javier Macaya a également tenté de protéger Rojas, en soulignant que « la gauche s’unit en haïssant, en essayant d'attaquer un ministre d'État ».
- parti du président Piñera.
- parti des catholiques traditionalistes qui a fourni la plupart des cadres de l'administration de la dictature militaire.