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dimanche 31 mai 2009

Michelle Bachelet sur les terres de ses ancêtres

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Michelle Bachelet en visite à Chassagne Montrachet , Dijon France. Photo José Manuel de la Maza

C'est l'arrière-arrière grand père de l'actuelle présidente chilienne qui quitta son petit village bourguignon il y a plus de 150 ans pour aller fonder, dans ce lointain Chili, une nouvelle famille Bachelet.

Les instants qu'a vécus ce samedi Michelle Bachelet à Chassagne-Montrachet, minuscule commune du fin fond de la Bourgogne, ne pouvaient qu'être très émouvants. Elle a retrouvé là d'autres Bachelet, ou descendants de Bachelet, des dizaines de cousins, bavards et rayonnants, bien qu'ils n'aient tous redécouvert cette branche de la famille qu'au moment de l'élection de cette femme politique, qui se trouvait porter un nom bien connu dans la région, à la présidence du Chili. C'était il y a quatre ans.

Autres moments touchants de ces retrouvailles : celui où l'on a fait visiter à la présidente la maison où avait vécu son trisaïeul, bien coquette et rénovée.

Il y a eu aussi l'inévitable volet vinicole de la visite, Chassagne-Montrachet étant un très grand cru de Bourgogne, et si l'ancêtre de Michelle Bachelet, vigneron, avait traversé l'océan, c'était avec quelques ceps sous le bras, dit-on, pour aller faire du Chili, avec d'autres, ce grand pays du vin qu'il est aussi aujourd'hui.

Michelle Bachelet, présidente du Chili

« Je me sens ici, un peu française parce que j'ai reçu de ma famille cette culture, j'ai appris la marseillaise, enfant... »

mercredi 27 mai 2009

La présidente chilienne visite le village de ses ancêtres bourguignons

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Michelle Bachelet visite la maison qui a appartenu à la famille Bachelet, à Chassagne Montrachet , Dijon France. Photo José Manuel de la Maza

Pour retrouver cette racine française, il faut remonter à son arrière-arrière grand-père, l'oenologue Joseph Bachelet, qui a épousé Françoise Lapierre le 8 février 1820 à Pulligny-Montrachet (en Saône-et-Loire), dont six membres de la famille seraient partis pour le Chili en 1869 (une généalogiste, Bernadette Guignot, détaille cette ascendance de la présidente sur GénéaStar). Michelle Bachelet avoue "le poids émotitionnel" de ce voyage, comme le rapporte Christine Legrand, la correspondante locale du journal Le Monde, dans l'édition datée du jeudi 28 mai 2009 : Toute ma vie j'ai grandi en entendant parler de la famille Bachelet de là-bas, dit-elle. Ça illustre les liens traditionnels qui existent entre le Chili et la France".

Ce périple, programmé le samedi 30 mai, débutera par la remise de la médaille de citoyenne d'honneur de la région Bourgogne, par François Patriat, le président du conseil régional. Mais l'essentiel du "pèlerinage" aura lieu Chassagne-Montrachet. Michelle Bachelet dévoilera une plaque sur la maison familiale avant de visiter le village viticole et le château de Chassagne (découvrez les préparatifs de cette visite grâce au reportage d'Anne Berger et de Thieffaine Pfeiffer, diffusé sur France 3 Bourgogne).

vendredi 22 mai 2009

Grippe porcine: 29 cas au Chili, pays le plus touché d'Amérique du sud

"L'Institut de Santé publique (ISP) a confirmé 29 cas de grippe A (H1N1) au Chili", a indiqué cet organisme qui dépend du ministère de la Santé, sans donner de détails sur les quatre nouveaux cas.

L'Institut a en revanche indiqué à propos des 25 premiers cas qu'il s'agissait en particulier de 3 femmes revenues samedi dernier d'un voyage en République dominicaine et de 15 personnes liées à un foyer détecté dans un établissement scolaire huppé de l'est de Santiago.

Un ami d'un passager revenu de République dominicaine a également été contaminé sans développer de symptômes, les six cas restant ayant été découverts dans d'autres écoles de l'est de la capitale.

Selon l'ISP, la majorité des malades ont présenté des symptômes légers proches de la grippe saisonnière et "sont soignés chez eux".

L'ISP a noté que le virus "est facilement transmissible en particulier aux enfants ce qui explique le nombre de cas détectés dans des établissements scolaires et la rapidité de propagation de l'épidémie".

En Amérique du sud, le Chili est le pays qui a présenté le plus de cas de contagion devant la Colombie avec 12 patients.

En Argentine, des habitants de Godoy Cruz dans la province de Mendoza, frontalière du Chili, ont tenté d'empêcher un bus transportant une quarantaine de touristes chiliens dont l'un fiévreux présentait des symptômes de grippe, d'accéder à l'hôpital de la ville. La police a dû tirer des balles en caoutchouc en l'air pour disperser les riverains, paniqués par une éventuelle propagation du virus. Sept touristes qui étaient assis près du patient ont été hospitalisés par précaution.

L'Argentine n'a pour le moment recensé qu'un seul cas de grippe porcine.

Jeudi, l'Organisation mondiale de la santé avait fait état d'un bilan mondial de plus de 11.000 cas de contamination et 85 morts dans 41 pays.

jeudi 21 mai 2009

AU BOUT DU TUNNEL, LA MER




Les relations du Chili avec ses voisins du nord sont compliquées. [En 2007] le Pérou a intenté une action en justice [auprès des Nations unies] contre le Chili au sujet de leur frontière maritime. Et la Bolivie [qui a dû céder ses provinces maritimes au Chili après sa défaite lors de la guerre du Pacifique, en 1879] continue à réclamer un accès à la mer.

Cette situation soulève d’épineux problèmes politiques. Cependant, trois architectes chiliens réputés affirment avoir trouvé une solution pour ces litiges, du moins l’ont-ils imaginée sur le papier.

Humberto Eliash, Carlos Martner et Fernando Castillo Velasco 
ont dessiné un tunnel partant de Bolivie et débouchant sur une île bolivienne artificielle au milieu d’une mer qui serait trinationale. Ils mûrissent ce projet depuis trois ans et vont le proposer au ministère des Affaires étrangères chilien. L’objectif est de soumettre à la Cour internationale de justice de La Haye une solution praticable qui permette à chaque Etat d’y trouver son compte. [La Bolivie posséderait enfin un débouché vers la mer lui permettant d’exporter ses matières premières – hydrocarbures et minerais surtout –, le Pérou gagnerait une extension de ses eaux territoriales et le Chili réglerait son contentieux avec ses voisins tout en gardant un droit sur la zone litigieuse.] L’idée consiste à construire un tunnel de 150 kilomètres depuis Charaña (Bolivie), en passant sous la frontière entre le Chili et le Pérou. La galerie souterraine traverserait le désert et aboutirait sur une île, à quelques encablures de la côte chilienne. Les concepteurs du projet envisagent de construire la nouvelle île avec le déblai du tunnel, “comme les îles de Naos, Perico et Flamenco, faites avec le déblai du canal de Panamá. Sinon, on peut aussi utiliser la technique employée pour les îles flottantes du lac Titicaca [réalisées grâce à la totora, une sorte de jonc flottant]”, explique Humberto Eliash.

L’île appartiendrait à la Bolivie. Autour d’elle, une nouvelle mer comprenant la zone disputée, baptisée “mer de la concorde”, serait créée et administrée par les trois pays. “Le but est de suspendre le procès à La Haye contre le Chili et de transformer la zone en un espace international”, conclut l’architecte. Une partie de l’ouvrage serait réservée au chemin de fer. Un gazoduc pourrait également desservir l’île afin de faciliter les exportations [de gaz bolivien, notamment, qui approvisionne toute la région]. Selon Eliash, les bénéfices du seul gazoduc pourraient financer une grande partie du coût de ce tunnel, l’un des plus longs du monde. Il est donc prévu que la Bolivie soit le principal investisseur du projet. En attendant les études de faisabilité technique, qui permettront de déterminer le coût exact, l’architecte cite les économistes John Luke Gallup et Jeffrey Sachs, selon qui “un pays sans port perd chaque année entre 0,6 % et 1 % de son PIB”. “Selon ces calculs, la Bolivie a donc perdu 4 milliards de dollars au cours des dix dernières années. Elle pourrait donc financer le tunnel en dix ans”, suppute-t-il. Le projet est titanesque, mais, pour les architectes, il n’a rien d’utopique. “Du point de vue technique, il est parfaitement envisageable aujourd’hui de construire un tel ouvrage ; il en existe déjà de similaires”, plaide Carlos Martner en faisant allusion au canal de Suez, au canal de Panamá et au tunnel sous la Manche.

Castillo Velasco, qui a décrit le projet dans son livre Lecciones del tiempo vivido [Leçons du temps vécu], pense que “les grandes ­difficultés seront politiques”. Il a déjà envoyé un exemplaire du livre au ministre chilien des Affaires étrangères, Mariano Fernández. “Il m’a fait savoir qu’il m’appellerait pour discuter du projet”, affirme ­l’architecte.

vendredi 15 mai 2009

La présidente chilienne retrouvera ses racines

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JEAN-CLAUDE BACHELET, UN COUSIN FRANÇAIS DE LA PRÉSIDENTE CHILIENNE, PHOTOGRAPHIÉ LE 28 MAI 2009, A PRÉVU D'OFFRIR DES BOUTEILLES DE VIN À MICHELLE BACHELET. PHOTO AFP



Arrière-arrière-grands-parents

Mme Bachelet se rendra le samedi 30 mai dans ce village célèbre pour son prestigieux vin de grand cru, où vécut Louis-Joseph Bachelet : un retour « sur les terres de mes arrière-arrière-grands-parents qui m'enthousiasme particulièrement » et donne à la visite en France un caractère « spécial », a-t-elle déclaré mercredi à la presse étrangère. «C'est très intéressant pour moi, parce que toute ma vie j'ai grandi en entendant parler de la famille Bachelet de là-bas, et là j'ai l'occasion d'y retourner en tant que présidente», a-t-elle poursuivi. «Ceci aussi exprime les liens qui existent entre le Chili et la France».

Mme Bachelet a indiqué que les thèmes bilatéraux dominants de sa visite, à l'invitation du président Nicolas Sarkozy, seraient l'éducation, les sciences et la technologie ainsi que la défense.

Elle sera accompagnée d'une importante délégation de membres du gouvernement, du monde de l'entreprise, des milieux scientifiques et culturels.

jeudi 14 mai 2009

Chili, les gitans de la mer

Sciences et citoyens. Une chercheuse se dévoile.
Ingrid Peuziat aime travailler sur le terrain comme ici au Chili dans l'archipel de Puerto Gala en Patagonie.
Exit les clichés du chercheur en blouse blanche dans son labo, plongé dans de nébuleuses expériences. Ingrid Peuziat est une jeune géographe de 33 ans, spécialiste des espaces insulaires et auteur de «Chili, les gitans de la mer». La jeune femme est aussi enseignante à la faculté des lettres et sciences humaines de Brest et Quimper et chercheuse au laboratoire Géomer à Brest.

«Doit faire ses preuves à l'examen!»

Ingrid est née à Plouhinec, juste à la limite de la commune de Plozévet. Elle effectuera sa scolarité à l'école Georges-Le Bail, puis au collège à Henri-Le Moal de Plozévet. Le lycée de Douarnenez l'accueillera en section littéraire. Pas encore de vocation chez Ingrid qui avoue même un cursus scolaire sans étincelles: «J'étais une élève moyenne! Avant le bac, les profs m'avaient dotée d'un: ?doit faire ses preuves à l'examen!? ».

Une révélation

Bac en poche, au deuxième essai, elle se dirige vers la faculté de géographie à Brest, sans véritable conviction. Ce sera le déclic, elle a trouvé sa voie: «J'ai décollé à la fac, une révélation!», confie-t-elle. Elle passe sa maîtrise de géographie tendance sociologique en 1998, elle publie alors «Chili, les gitans de la mer ou la pêche nomade et la colonisation en Patagonie insulaire». Ensuite, elle part à Montpellier pour un DESS avant de revenir à Brest pour sa thèse sur la fréquentation nautique et ses impacts sur les îlots, qu'elle soutiendra en 2005. En 2006, elle est recrutée au laboratoire Géomer, unité mixte de recherches. Aujourd'hui, ses axes de recherche sont le tourisme et les loisirs nautiques en milieu littoral. Son expérience de chercheuse nourrit son métier d'enseignante, cela se complète, même si «parfois les deux sont difficiles à concilier», souligne-t-elle.

«C'est à nous de tisser des liens avec le public»

Et si c'était à refaire? Ingrid répond sans beaucoup tergiverser: «Je referais exactement le même parcours, toutes ces expériences dont celles au Chili, que je poursuis par ailleurs m'ont énormément plu!». Son message aux enfants? «Faites ce qui vous passionne, la longueur des études ne doit pas être un frein, on est porté et les expériences y sont extrêmement enrichissantes. Les rencontres Sciences et citoyens? «Notre métier d'enseignant-chercheur n'est pas toujours bien connu, ni perçu du grand public: il n'y a qu'à voir l'actualité! C'est à nous de faire la démarche, de tisser des liens avec le public comme dans ce genre de rencontres. Nous devons le faire en plus de notre travail pour être compris et pour que soient pris en compte nos apports sociétaux et éducationnels».

Les gitans de la mer

Ingrid Peuziat
l’Harmattan
19.80 €

Gaspar Galaz, star sans paillettes de l'astronomie

Gaspar Galaz a fait sa thèse en France. S' il entretien toujours des liens scientifiques avec l'Europe, pour l'observation du ciel, le centre du monde, c'est "clairement" le Chili.

Quand il est parti faire son doctorat à l'Institut d’Astrophysique de Paris, en 1993, il n’y avait pas d’équivalent au Chili, dans sa matière, l’astrophysique. Gaspar Galaz se souvient de son impatience d’alors à sortir de son pays pour connaître autre chose: « il existe des doctorats en astronomie au Chili, depuis 2003 seulement. Mais même si cela avait été possible à Santiago, je crois que je serai parti quand même ». Il avait donc le choix entre l’Europe et les États-Unis. Il fera finalement les deux, dans cet ordre, avant de revenir au Chili, devenu depuis le centre du monde en astronomie.
En 1993 à 25 ans, il rejoint donc l’Institut d’astrophysique de Paris après un DEA à Meudon, très en pointe à l’époque, motivé de surcroît par une bourse de l’Ambassade de France. Il choisit en outre comme directrice de thèse, une brillante chercheuse ; Valérie de Lapparent spécialiste mondiale de l'étude des galaxies et de leur répartition à grande échelle, avec qui les liens tant professionnels qu’amicaux se maintiennent depuis.

De la France aux étoiles

Ses études secondaires au collège « la Girouette » de Santiago, créé et dirigé par des Français, l’avaient familiarisé avec la langue, mais pas avec les Français eux-mêmes, qu’il a trouvé "bien fascinants", autant que râleurs, une fois à Paris. Ce qui ne l’a pas empêché de garder un souvenir profond de son séjour très studieux, à peine agrémenté de quelques voyages. Lui qui, dès 12 ans, en visitant l’observatoire cerro Tololo, près de la Serena avait décidé de devenir astronome, aura véritablement accompagné le développement de la discipline au Chili. D’abord sa thèse en France, adaptant une méthode statistique de classification, jusqu’alors utilisée qu’en biologie et en sciences sociales … aux galaxies. Le système est toujours en vigueur aujourd’hui. En 1999-2000, il monte avec Valérie de Lapparent un projet franco-chilien ECOS de recherche. Et depuis a multiplié les publications. « Depuis 4-5 ans, avec le développement des observatoires et des radiotélescopes au Chili dont Alma, le futur de l’astronomie est au Chili » se réjouit-il. Et d’avancer les caractéristiques géographiques : pureté du ciel, situation dans l’hémisphère sud , le tout dans un contexte de mondialisation, aussi de la science. Signe des temps, ce sont désormais les Français qui viennent au Chili faire leur thèse.
S.R

samedi 9 mai 2009

Le Coro Vasco sur la terre de ses ancêtres

Cette tournée fera notamment étape en Pays Basque d'Espagne où les membres du Coro Vasco visiteront la terre qui a vu naître leurs ancêtres, de Gazteiz à Saint-Sébastien, en passant par Bilbao et Guernica. Elle se poursuivra également en Pays Basque de France. En effet, le Coro Vasco se produira à l'église Saint-André de Bayonne, le jeudi 21 mai à 10h 30, à l'occasion de la messe solennelle de l'Ascension.

Des Basques exilés

À l'issue de la cérémonie, les vingt-six choristes seront accueillis dans une peña bayonnaise, sur les bords de la Nive, par la communauté basco-chilienne de la Côte Basque et un groupe de chanteurs locaux.

Constitué au départ de Basques exilés durant la guerre d'Espagne, le choeur s'est formé en 1939 sur le bateau « Winnipeg » qui les menait en Amérique du Sud, plus précisément au Chili.

Il fut dirigé à ses débuts et jusqu'en 1985 par Ramon de Muguruza, né à Hernani, puis par un musicien et compositeur chilien Jose Gales Radvic, jusqu'en 1993. Actuellement, Patricio Aburto Jara est le chef de ce choeur qui n'a cessé d'animer, durant toutes ces années, les fêtes et cérémonies de la communauté basque du Chili, se faisant ainsi le véritable ambassadeur de la musique et des traditions basques dans ce pays d'Amérique du Sud.

Le Chili compte deux centres basques, l'un à Valparaiso, l'autre à Santiago. Ce dernier héberge, en plus du choeur, de nombreuses activités telles que la danse traditionnelle, la pelote, le mus, les cours de langue basque.

Dernièrement, un bulletin mensuel d'information des diverses activités et manifestations de l'Eusko Etxea a vu le jour sur le web, preuve que la culture basque est bien vivante dans ce pays grâce aux jeunes générations qui ont maintenant pris le relais de leurs prédécesseurs et qui continuent de s'impliquer dans cette vie associative.

Un voilier controversé s'amène à Québec

Avec ses quatre mâts tendus droit vers le ciel et sa blancheur de jeune mariée, l'Esmeralda aura certainement l'air d'une apparition lorsqu'elle accostera à Québec aujourd'hui. Mais aux yeux de beaucoup de Québécois d'origine chilienne, la goélette emblématique du Chili est surtout un très mauvais souvenir.
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vendredi 8 mai 2009

Le Groupe Intakto à l'UQAM

Le spectacle est produit par la Fondation Salvador Allende-Montréal et par l'Instance de coordination des organismes chiliens du Québec. Cette activité aidera au financement d'une oeuvre d'art qui honorera la mémoire de l'ancien président du Chili, Salvador Allende. (*)

Depuis 12 ans, Intakto nous séduit avec son style bien à lui. Ce groupe est le fruit de la rencontre d'une guitare du Sud et d'un violon du Nord. Ses membres traduisent différentes influences dans leurs oeuvres musicales, allant du folklore latino-américain à la chanson poétique du Québec, de la créativité de Piazzola, en passant par le tango, à la balade populaire, et nous font vivre ainsi une expérience musicale d'une grande richesse.

Certaines de leurs compositions ont un grand contenu social. Dans ces compositions, on sent la présence de Manuel Aranguiz, créateur chilien, qui nous transmet, dans ses paroles, la réalité sociale des pays du Sud.

Qui sont les musiciens d'Intakto? Alejandro Venegas, voix, guitare, d'origine chilienne, a développé un style musical particulier, situé entre l'expression théâtrale et la poésie. Sa rencontre avec Simon Claude a rendu possible la fusion des deux cultures qui l'habitent : son Chili natal et son Québec d'adoption. Simon Claude, violon, s'exécute avec force et passion, en offrant un jeu lyrique très touchant. Hugo Larenas, guitare, possédant une excellente technique, s'est joint au groupe en 2006. Eric Auclair, contrebasse et percussion, compose et réalise des oeuvres musicales en jazz et en musique électronique. Claudio Palomares, percussionniste, a fait des études en composition et ses goûts musicaux l'ont amené de la musique contemporaine aux rythmes du sud. Enfin, le pianiste Jean Massicotte, qui a joué dans des comédies musicales très connues (Les Misérables), réalise des bandes sonores, des enregistrements de disques et des albums musicaux.

Les billets seront disponibles le soir du spectacle, à la salle Marie Gérin-Lajoie, à partir de 19 h. Réservations: (514) 515-7322 ou (514) 231-1778

(*) L'oeuvre à la mémoire de Salvador Allende sera faite par le sculpteur québécois Michel de Broin. Elle sera érigée au jardin Les Floralies du parc Jean-Drapeau, grâce à une entente entre la Ville de Montréal et les organismes ci-haut mentionnés. Son dévoilement aura lieu le 11 septembre prochain, date anniversaire du coup d'Etat des militaires et de la mort d'Allende.

Renseignements: Juan Rojas, (514) 515-7322; Jacques Boivin, (450)
670-8415; Source: Fondation Salvador Allende-Montréal

jeudi 7 mai 2009

Jean-Louis Vichot à Santiago du Chili

Dans le cadre de l'exercice de ses fonctions de COMSUP (le commandant supérieur des forces armées en Polynésie française) / ALPACI, (amiral commandant la zone maritimedu Pacifique) et COMCEP (commandant le centre d’expérimentations du Pacifique), l'Amiral Vichot est amené cette année, à représenter le chef d'état major des armées françaises dans sa zone de responsabilité permanente.

Il préside ainsi les réunions au cours desquelles sont étudiées les différentes actions de coopération que nous souhaitons mener avec nos partenaires de la région Pacifique, lorsque celles-ci sont organisées dans leurs pays.

L'exercice Marara, dont la programmation est directement issue du plan de coopération franco-chilien, est un exemple concret des actions envisagées à l'occasion de ces rencontres. L'exercice Team Work South, organisé sur une base bisannuelle aux abords des côtes Chiliennes, et auquel le Prairial participera bientôt dans le cadre de son déploiement actuel en Amérique Latine, fera également partie des discussions.

Lors de sa deuxième mission au Chili - la première avait eu lieu en décembre dernier, lors du salon Exponaval organisé par l'Armada à Valparaiso –, l'Amiral sera reçu par les plus hautes autorités chiliennes de l'Etat major de la défense nationale et du ministère de la Marine, mais aussi par Son Excellence Mme Maryse Bossiere, ambassadrice de France au Chili.

vendredi 1 mai 2009

Expo 2010 : cérémonie de lancement du Chili

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Photo Alex Ibañez
La présidente chilienne, Michelle Bachelet, a indiqué lors de la cérémonie que le Chili souhaite transmettre un message au peuple chinois, avec sa décision de participer à l'Exposition universelle de Shanghaï et de construire un pavillon indépendant, selon lequel le Chili est un partenaire fiable et compétent.

Ernan Somerville, représentant chilien pour l'Expo 2010 a déclaré à l'agence Xinhua que le Chili et la Chine jouissent depuis longtemps d'une coopération amicale dans plusieurs domaines, et que l'Expo 2010 deviendra une opportunité pour consolider les relations bilatérales.

Le Chili est le seul pays d'Amérique latine à construire un pavillon indépendant, qui sera baptisé "Le germe de la nouvelle cité" et couvrira une zone de 2.000 mètres carrés.

L'Expos 2010, avec pour thème : Une cité plus belle, une meilleure vie, se tiendra du 1er mai au 31 octobre en 2010 et doit attirer 70 millions de visiteurs.