Journée de départ des futurs assistants d’espagnol. Photo gonzalezlillo chez Flickr
Cet accord franco-chilien a été inauguré en 2001, avec 39 départs d’assistants. Cette année, ils seront 80. La formule marche : côté élèves la proximité d’âge avec les assistants permet d’établir une relation amicale et informelle, parfois aux dépens du calme et du silence de rigueur…Côté assistants, c’est la découverte de la France, un travail assuré et plutôt bien rémunéré pour le peu d’heures imposées.
Ce mercredi 9 septembre était donc, pour les candidats de cette année, le jour des dernières recommandations, avant le grand départ, dans moins de trois semaines. Ils seront tous répartis, selon leurs préférences, dans les collèges et lycées de tout le pays. Ignacia va à Paris, Consuelo à Salon-de-Provence, d’autres à Lyon, Bordeaux ou Rennes. Chacun a étudié le français durant de nombreuses années, bien souvent au sein de l’un des lycées franco-chilien et a été soumis à un test de langue rigoureux. De plus, il leur a été demandé de proposer un projet culturel construit, assorti d’un dossier impeccable. La plupart des étudiants ont fini leurs études ; d’histoire, pour Estefania, ou de théâtre pour Andrea, et ont envie de découvrir un autre pays, pour, peut-être, trouver leur voie, ou bien simplement profiter d’une parenthèse dans leur parcours. « j’irai probablement à Berlin ensuite, c’est une ville bouillonnante de culture », dit Ignacia.
A la pensée de leur départ imminent, ils disent ressentir un peu de peur mais surtout beaucoup d’excitation, de curiosité vis-à-vis d’un pays qui leur est la plupart du temps totalement inconnu. « il paraît que Marseille ressemble à Valparaiso, j’ai hâte de voir ça », dit Andrea.
Ce mercredi, autour des personnalités françaises présentes à cette journée de préparation, se formaient des noyaux d’étudiants, encouragés avec beaucoup de chaleur par l’Ambassadrice de France, Maryse Bossière. Curieux de tout : climat, cuisine… c’est d’abord avec hésitation qu’ils assemblaient leurs phrases en français, avant de se lancer. « J’ai peur de ne pas comprendre les élèves s’ils me parlent avec le vocabulaire des jeunes », confiait Estefania, dans un français appliqué.
« Ambassadeurs du Chili »
Ce projet est financé par l’ambassade de France, le ministère de l’Education chilien et le conseil national des arts et de la culture, dont les représentants clôturant cette journée, soulignaient, à leur manière la chance de ces jeunes de pouvoir passer plusieurs mois en France et de pouvoir y apporter la culture chilienne. Ils sont les « ambassadeurs de notre pays en France» souligne Juan Cavada Artiguez, sous-secrétaire à l’éducation. Ces 80 étudiants chiliens auront la possibilité, selon lui, d’enseigner et d’apprendre de l’autre côté de l’Atlantique, pour « revenir et réaliser de grands projets » dans leur pays d’origine.
Maryse Bossière, qui leur a adressé ses derniers mots en français, les a remerciés de leur implication, et leur a assurés qu’à leur arrivée, ils allaient pouvoir profiter du soleil estival pendant encore quelques temps.
Mathilde Nicolaï
Ce mercredi 9 septembre était donc, pour les candidats de cette année, le jour des dernières recommandations, avant le grand départ, dans moins de trois semaines. Ils seront tous répartis, selon leurs préférences, dans les collèges et lycées de tout le pays. Ignacia va à Paris, Consuelo à Salon-de-Provence, d’autres à Lyon, Bordeaux ou Rennes. Chacun a étudié le français durant de nombreuses années, bien souvent au sein de l’un des lycées franco-chilien et a été soumis à un test de langue rigoureux. De plus, il leur a été demandé de proposer un projet culturel construit, assorti d’un dossier impeccable. La plupart des étudiants ont fini leurs études ; d’histoire, pour Estefania, ou de théâtre pour Andrea, et ont envie de découvrir un autre pays, pour, peut-être, trouver leur voie, ou bien simplement profiter d’une parenthèse dans leur parcours. « j’irai probablement à Berlin ensuite, c’est une ville bouillonnante de culture », dit Ignacia.
A la pensée de leur départ imminent, ils disent ressentir un peu de peur mais surtout beaucoup d’excitation, de curiosité vis-à-vis d’un pays qui leur est la plupart du temps totalement inconnu. « il paraît que Marseille ressemble à Valparaiso, j’ai hâte de voir ça », dit Andrea.
Ce mercredi, autour des personnalités françaises présentes à cette journée de préparation, se formaient des noyaux d’étudiants, encouragés avec beaucoup de chaleur par l’Ambassadrice de France, Maryse Bossière. Curieux de tout : climat, cuisine… c’est d’abord avec hésitation qu’ils assemblaient leurs phrases en français, avant de se lancer. « J’ai peur de ne pas comprendre les élèves s’ils me parlent avec le vocabulaire des jeunes », confiait Estefania, dans un français appliqué.
« Ambassadeurs du Chili »
Ce projet est financé par l’ambassade de France, le ministère de l’Education chilien et le conseil national des arts et de la culture, dont les représentants clôturant cette journée, soulignaient, à leur manière la chance de ces jeunes de pouvoir passer plusieurs mois en France et de pouvoir y apporter la culture chilienne. Ils sont les « ambassadeurs de notre pays en France» souligne Juan Cavada Artiguez, sous-secrétaire à l’éducation. Ces 80 étudiants chiliens auront la possibilité, selon lui, d’enseigner et d’apprendre de l’autre côté de l’Atlantique, pour « revenir et réaliser de grands projets » dans leur pays d’origine.
Maryse Bossière, qui leur a adressé ses derniers mots en français, les a remerciés de leur implication, et leur a assurés qu’à leur arrivée, ils allaient pouvoir profiter du soleil estival pendant encore quelques temps.
Mathilde Nicolaï