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Dépose de l'antenne submillimétrique sur son socle, sur le site d'ALMA, dans le désert de l'Atacama au Chili Photo (ESO)
A 5.000 mètres d’altitude, sur un plateau très venté où l’oxygène se fait rare, la première des 66 antennes prévues de l’observatoire ALMA (Atacama Large Millimeter-submillimeter Array) a été installée dans les Andes chiliennes. Un transporteur spécial construit en Allemagne a porté l’antenne de 100 tonnes depuis la base des opérations à 3.000 mètres d’altitude jusqu’au plateau de Chajnantor, 2.000 mètres plus haut, rapporte l’Observatoire Européen Austral (ESO), le partenaire européen du projet.
ALMA est un projet international, un projet astronomique dans tous les sens du terme, puisqu’il vise à construire un réseau de 66 antennes de 12 et 7 mètres de diamètre qui observeront l’univers dans des longueurs d’ondes millimétriques et submillimétriques. Situées au-delà de l’infrarouge, ces longueurs d’ondes permettent d’étudier le rayonnement émis par un univers froid -nuages moléculaires dans l’univers proche ou toutes premières galaxies dans l’univers très lointain.
Les premières observations devraient commencer courant 2011 après un premier réseau réduit de trois antennes raccordées.
A 5.000 mètres d’altitude, les antennes vont subir des vents violents et des écarts de températures (de +20°C à -20°C). Malgré tout ces objets high tech doivent conserver un degré extrême de précision. Leurs surfaces réfléchissantes ont une précision inférieure à 25 micromètres, précise l’ESO, soit plus fine qu’un cheveu humain.
La première de ces antennes submillimétriques a été livrée par le Japon. Le transporteur (photo ci-contre), roulant à petite vitesse, a mis sept heures pour parcourir les 28 kilomètres qui séparent la base du plateau de Chajnantor. Une fois là-haut, l’antenne a été déposée sur un socle de béton à quelques millimètres près.
Les conditions de travail sont très dures à cette altitude. L’air contient moitié moins d’oxygène qu’au niveau de la mer et personne ne monte sur le site sans être préalablement soumis à un examen médical (lire ALMA, le chantier de tous les records). Il est d’ailleurs prévu qu’il ne sera pas possible aux techniciens de travailler plus d 6 heures d’affilée sur le site d’ALMA. Le reste des équipes se trouve au camp de base à 3.000 mètres.
ALMA est un projet international, un projet astronomique dans tous les sens du terme, puisqu’il vise à construire un réseau de 66 antennes de 12 et 7 mètres de diamètre qui observeront l’univers dans des longueurs d’ondes millimétriques et submillimétriques. Situées au-delà de l’infrarouge, ces longueurs d’ondes permettent d’étudier le rayonnement émis par un univers froid -nuages moléculaires dans l’univers proche ou toutes premières galaxies dans l’univers très lointain.
Les premières observations devraient commencer courant 2011 après un premier réseau réduit de trois antennes raccordées.
A 5.000 mètres d’altitude, les antennes vont subir des vents violents et des écarts de températures (de +20°C à -20°C). Malgré tout ces objets high tech doivent conserver un degré extrême de précision. Leurs surfaces réfléchissantes ont une précision inférieure à 25 micromètres, précise l’ESO, soit plus fine qu’un cheveu humain.
La première de ces antennes submillimétriques a été livrée par le Japon. Le transporteur (photo ci-contre), roulant à petite vitesse, a mis sept heures pour parcourir les 28 kilomètres qui séparent la base du plateau de Chajnantor. Une fois là-haut, l’antenne a été déposée sur un socle de béton à quelques millimètres près.
Les conditions de travail sont très dures à cette altitude. L’air contient moitié moins d’oxygène qu’au niveau de la mer et personne ne monte sur le site sans être préalablement soumis à un examen médical (lire ALMA, le chantier de tous les records). Il est d’ailleurs prévu qu’il ne sera pas possible aux techniciens de travailler plus d 6 heures d’affilée sur le site d’ALMA. Le reste des équipes se trouve au camp de base à 3.000 mètres.