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lundi 13 octobre 2014

ANITA RUSCASSIÉ SUR LES PAS D'ANDRÉ JARLAN AU CHILI

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DÉLÉGATION DE LA DIOCÈSE DE RODEZ AU CHILI. SOUS LE PORTRAIT DU PRÊTRE CATHOLIQUE ANDRÉ JARLAN
La délégation, conduite par Mgr François Fonlupt, comprenait six prêtres et quatre laïcs. Et, bien sûr, Henriette et Lin, la sœur d'André et son mari. «Ce fut un voyage vraiment extraordinaire ! Il nous a permis de rencontrer un pays qui fait mémoire d'une page douloureuse de son histoire», explique l'ancienne élue decazevilloise.

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DÉLÉGATION DE LA DIOCÈSE DE RODEZ AU CHILI
«Nous avons été accueillis par trois communautés : Antofagasta et Tal-Tal dans le désert d'Atacama, au nord, et La Victoria, quartier-commune de Santiago où vivaient André et Pierre Dubois (mort en 2012). Les laïcs, avons été reçus chez l'habitant avec beaucoup de chaleur humaine, de spontanéité, eux qui n'ont presque rien, nous ont tout donné et le plus important : leur amitié et à voir au-delà des apparences.

Nous avos ressenti là-bas une église vivante, joyeuse et dynamique qui garde une mémoire très vive de tout le travail réalisé par André et Pierre, la conviction que leur témoignage, leur vie donnée, a fait retrouver l'espérance dans des moments difficiles à tout un quartier.»

«Qui se cache derrière le nom de la place...»


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DÉLÉGATION DE LA DIOCÈSE DE RODEZ AU CHILI
«Nous nous sommes sentis en communion fraternelle avec tous ; si différents car ne vivant pas les mêmes choses mais néanmoins si proches par le cœur, l'esprit et la foi bien chevillée au corps !»

Et le souvenir d'André Jarlan trente ans plus tard? Père Fonlupt a dit : «André a eu la même vie que les autres mais sa mort est venue sceller quelque chose. Un prêtre meurt au milieu du peuple, il y a quelque chose de symbolique, la mort d'André c'est comme un sacrement, un signe qui ouvre à un sentiment plus dense». Ce séjour nous a profondément marqués et c'est en cela qu'il s'agit bien d'un «pèlerinage» ! Tant il implique une transformation personnelle intérieure.

Nous souhaitons aussi que les gens de Decazeville et des environs sachent qui se cache derrière le nom de place de la gare routière».

La Dépêche du Midi