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FELICIA PHOTO RICCARDO PRAVETTONI |
L'Obs« Bienvenue à Calama, la ville du soleil et du cuivre», annonce la banderole à l’entrée de cette ville située aux portes du désert de l’Atacama. Un peu plus loin, les premiers panneaux accueillent le touriste : « Réserve Nationale Los Flamencos", « Vallée de la mort », « Désert de sel », puis rapidement « Expédition Andes cosmiques, l’aventure" et « Auberges de la Pachamama ».
Le décor est planté : mines de cuivre, sites naturels uniques et tourisme façonnent aujourd'hui le paysage de ce haut plateau situé dans le nord du Chili. Un plateau connu pour l’immensité de son désert de sel et ses flamands roses, moins pour le peuple qui y vit pourtant depuis 12.000 ans, et y négocie encore quotidiennement sa survie.
Comment a-t-il pu vivre depuis tant d’années au sein du désert le plus aride du monde ? Les Lickan Antai sont rassemblés en groupes dans de petites oasis, autour de points d’eau, et sont, contre toute attente, un peuple d’agriculteurs et d’éleveurs. La clé de leur survie est bien la gestion de l’eau.
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MANUEL EST GARDE DE LA RÉSERVE NATIONALE LOS FLAMENCOS. PHOTO RICCARDO PRAVETTONI |
Manuel a une quarantaine d’années et arbore fièrement son uniforme de garde de la réserve nationale Los Flamencos. Il aime parler de ses racines. «Etre Lickan Antai, c’est être un fils de la terre. Chacun sait où sont ses ancêtres. En ville, vous connaissez vos grands-parents, vos arrières grands-parents peut-être, mais vous avez perdu les ancêtres. Nous, nous savons. Nous savons aussi rester vivants dans le désert le plus aride du monde. Nous avons su nous adapter, gérer l’eau, créer nos villages. C’est notre terre. Notre culture est une culture de survie dans un lieu si sec et si salé, dit-il avec un accent qui ne trompe pas les Chiliens sur ses origines autochtones. Bien sûr, nous avons perdu des choses aussi. Notre langue, le Kunsa, a été interdite et a presque disparu, nous parlons tous espagnol désormais. »
Aujourd’hui encore, à plus de 70 ans, Felisa entretient son jardin, organise la récupération des maigres eaux de pluies, achemine l’eau de la rivière et vit de sa petite exploitation. Elle se rappelle sa jeunesse. Avant la dictature de Pinochet, les mines, le tourisme.
«Nous avions l’abondance, car nous avions nos systèmes d’irrigation. Maintenant, ils veulent nous en apporter d'Israël, mais nous avions nos propres systèmes ! Nous savions faire pousser le blé, le maïs. Pour laver nos vêtements, nous n’avions pas besoin de détergent, nous avons de petites baies qui poussent et qui font du savon. Quand j’étais jeune, nous faisions notre bière et notre vin pour les cérémonies, et nous utilisions les plumes des flamands roses pour les augures, ou pour encourager les montagnes où naît l’eau. Là où l’eau vient, la vie se crée. C’est simple. »
La dictature, le développement minier, et celui, plus récent, du tourisme, ont cependant changé le visage du territoire de l’Atacama, mais aussi la vie du peuple Lickan Antai. Face à de nouveaux défis, il a choisi sa stratégie : l’adaptation.
« Nous avions l’abondance, car nous avions nos systèmes d’irrigation. Maintenant, ils veulent nous en apporter d'Israël, mais nous avions nos propres systèmes ! Nous savions faire pousser le blé, le maïs. Pour laver nos vêtements, nous n’avions pas besoin de détergent, nous avons de petites baies qui poussent et qui font du savon. Quand j’étais jeune, nous faisions notre bière et notre vin pour les cérémonies, et nous utilisions les plumes des flamands roses pour les augures, ou pour encourager les montagnes où naît l’eau. Là où l’eau vient, la vie se crée. C’est simple.»
La dictature, le développement minier, et celui, plus récent, du tourisme, ont cependant changé le visage du territoire de l’Atacama, mais aussi la vie du peuple Lickan Antai. Face à de nouveaux défis, il a choisi sa stratégie : l’adaptation.
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LE PEUPLE DES LICKAN ATAI UTILISAIT AUPARAVANT LES PLUMES DES FLAMANDS ROSES POUR LES AUGURES. PHOTO RICCARDO PRAVETTONI |
« La politique et les gouvernements changent », reprend Manuel. « Ici c’est notre terre et il nous faut négocier. Les miniers veulent exploiter nos terres, les entreprises de géothermie s’y intéressent, la NASA a voulu créer son centre ici, et les hôtels poussent partout », énumère-t-il.
« Ces gens donnent du travail mais ils prennent l’eau. Nous savons que d’autres peuples ont fait le choix de lutter. Notre posture est de négocier. Chaque jour les choses changent dans le désert et nous nous adaptons. Nous négocions le futur de nos enfants. Notre culture a 12.000 ans et l’Etat chilien en a 200. Mais pour être écoutés, nous avons compris qu’il fallait adopter leurs méthodes, créer des comités officiels, avoir une personnalité juridique. Nous l’avons fait. Notre peuple a été envahi par les incas, puis les Espagnols, puis les Chiliens, les miniers. Désormais, les touristes sont arrivés. Ils passent tous, nous nous restons.»
Le tourisme, une « invasion » de plus ? En 1990, le gouvernement du Chili a établi la réserve naturelle Los Flamencos. Comme souvent, les communautés locales ont vu arriver une série d’agents de l’Etat en charge d’instaurer de nouvelles règles, de faire payer des entrées, et de gérer leur territoire.
La réserve nationale Los Flamencos est le premier cas au Chili de cogestion d’une aire protégée par l’Etat et un peuple autochtone. Etudié comme un exemple réussi, il est aujourd’hui vu par les deux parties comme une alliance stratégique qui permet à chacun de mieux préserver l’environnement mais également de canaliser le tourisme. L’accord de cogestion a également permis à la communauté d’attirer d’autres développements.
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« C’est un bénéfice économique mais également une reconnaissance de notre culture. Nous continuons à négocier une part de plus en plus importante de la gestion, en profitant du fait que le gouvernement n’a pas les capacités ni les moyens d’investir plus. »
Une alliance qui semble donc gagnant-gagnant pour la biodiversité, le gouvernement qui fait des économies, et les communautés qui se développent.
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APRÈS AVOIR OBTENU UN DIPLÔME D'INGÉNIEUR AGRONOME, LETICIA EST REVENUE VIVRE DANS LE DÉSERT. PHOTO RICCARDO PRAVETTONI |
La CONAF, qui coordonne la gestion des Aires Protégées pour le compte du gouvernement chilien, confirme. « Nous sommes dans un système de collaboration qui nous permet de pallier le manque de personnel technique dans nos équipes. Cela nous sonne une vision constante et plus globale de la situation. Les Lickan Antai sont ainsi assimilés comme du personnel. C’est une approche positive », explique Alejandro Santoro, le directeur régional.
« Le modèle que nous avons adopté est de conclure des contrats avec les communautés. Elles peuvent ainsi bénéficier du tourisme tandis que nous nous concentrons sur la protection de la biodiversité. Nous travaillons avec elles sur plusieurs aspects de la gestion de la réserve, de la planification à la gestion de projets d’éco-tourisme » , précise Ivonne Valenzuela, qui est en charge d’une unité spécifiquement dédiée aux relations avec les communautés autochtones.
La réserve est une telle réussite qu’elle est aujourd’hui la deuxième aire protégée la plus visitée du Chili, attirant plus de 300.000 touristes par an. Mais les sentiments restent partagés au sein de la communauté sur les bienfaits de cet afflux touristique. Si certains se réjouissent des bénéfices économiques, d’autres déplorent un tourisme incontrôlé et l’installation d’agences irrespectueuses de leurs coutumes avec lesquelles les relations sont difficiles.
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LA RÉSERVE NATIONALE LOS FLAMENCOS EST LA PLUS VISITÉE DU CHILI, AVEC 200.000 TOURISTES PAR AN. PHOTO RICCARDO PRAVETTONI |
Aujourd’hui, la petite ville de San Pedro de Atacama est une succession d’hôtels, de restaurants, bars, boutiques de souvenirs et agences de tourisme. Un paradis artificiel pour voyageurs à sac à dos, mais pas un habitant local sur place. Les nuits y sont festives, les restaurants y proposent de la cuisine internationale, et les plus sages s’y reposent avant de partir en trek découvrir geysers et flamands roses du salar. La rhétorique des agences est claire : étendues sauvages infinies, calme, merveilles de la nature au cœur d’un désert vaste et inhabité.
Inhabité ? Vraiment ? Il suffit d’entrer dans une agence qui porte pourtant le nom de "Lickan Antai tour" pour comprendre que les peuples autochtones ne sont pas au cœur de leur rhétorique de vente. A la question : « Qui sont les Lickan Antai ? Peut-on les rencontrer, échanger avec eux, faire des visites avec eux ? » , la réponse est claire : « les Lickan Antai sont un peuple disparu depuis la colonisation espagnole. Ils ont tous été exterminés", nous explique le guide avec un air contrit. "Vous avez vu la croix sur la route ? C’est en souvenir d’eux. Aujourd’hui le désert est vide. Mais nous avons des bus qui partent tous les matins pour visiter les sites splendides du désert. Voici les photos… »
Sandra Flores s'étrangle : "Ce qui les intéresse c’est de remplir des bus et visiter les sites, pas de faire vivre une expérience différente. Pour nous c’est très dur de savoir qu’on nie notre existence, et nous ne parvenons pas à rentrer sur le marché du tourisme. Les guides racontent que le désert est vide, qu’il n’y a pas de peuples autochtones. Oui, nous ne sommes pas à San Pedro, mais nous sommes partout dans le désert. Nous nous dédions à nos animaux, à notre travail de la terre. Avant la création de la réserve il n’y avait aucun touriste et soudain tous sont venus. Nous n’avons pas eu le temps de bien réagir et d’apprendre à monter des commerces. Mais nous existons. C’est une lutte continue pour nous d’exister."
Il y a quatre ans, Sandra a monté une petite entreprise de tourisme, Caravana Ancestral. Avec quelques membres de la communauté, ils reçoivent les touristes chez eux, partagent un moment, échangent sur leur mode de vie, leur proposent de sortir les lamas et de voir un site archéologique Lickan Antai, qui n’est répertorié nulle part à San Pedro. Mais aucun d’eux ne parle vraiment anglais, et l’approche est encore amateur – ce qui ne manque pas de charme.
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Plus grave encore, l’explosion du tourisme a fragilisé la situation hydrique des Lickan Antai, déjà critique à cause de l'exploitation minière intensive de la région. Les centaines d’hôtels qui se sont construits sur leurs terres sont en effet gourmands en eau, une situation que la communauté n’avait pas prévue et qui leur pose problème aujourd’hui. Gabriella est inquiète pour l’avenir :
"Les hôtels ont voulu acheter des terrains, nous leur avons vendu. Et les problèmes d’eau ont commencé. Nous ne savions pas qu’ils allaient prendre l’eau sous la terre. Nous n’avions plus assez d’eau pour cultiver, et nous devons maintenant aller la chercher dans une autre rivière que nous n’utilisions pas avant."
L’eau que la communauté utilise désormais passe par une saline. Cela signifie qu’elle leur parvient très salée, mais également chargée de minéraux plus ou moins toxiques, dont de l’arsenic. Si rien n’est fait pour que les Lickan Antai ne la consomment pas eux-mêmes, il leur a cependant été interdit de vendre aux hôtels leur production maraîchère et le fruit de leur élevage, pour préserver la santé des voyageurs. "Le problème du tourisme, c’est qu’il n’est pas régulé. C’est comme le vin : on va te dire "c’est un bon antioxydant !" Oui, mais si tu en prends des litres tous les jours tu vas te sentir mal", observe Leticia.
En France, le groupe Voyageurs du Monde envoie 150.000 clients dans le monde chaque année – un chiffre faible face aux 300.000 clients qui peuvent être envoyés sur un seul pays par des entreprises jouant sur le tourisme de masse. Alain Capestan, son directeur général fait les mêmes observations :
"C’est une question de proportion et de limites. Tourisme et préservation de la biodiversité ou des modes de vie autochtones sont des concepts qui s’opposent presque mécaniquement. Il existe aussi des approches touristiques plus durables qui privilégient des voyages plutôt itinérants permettant les rencontres avec les populations locales, l’apprentissage des modes de vie et des cultures. Il ne faut pas se faire d’illusion : la situation des populations autochtones dépend principalement des gouvernements locaux. Ce qu’on peut faire par contre c’est éviter de vendre des voyages qui posent ce type de problèmes et entrent en conflit avec les communautés locales et leurs besoins, et de privilégier des guides locaux… au détriment des guides français."
Certaines marques du groupe telles que Terres d’Aventure ou Nomade aventure proposent notamment de visiter le site moins connu de Quitor, géré par les autochtones, ou de dormir dans de petits hébergements gérés par des familles Lickan Antai, pour les touristes qui le souhaitent. Le groupe Voyageurs du Monde a également obtenu en 2007 la certification ATR (Agir pour un Tourisme Responsable), ce qui implique d’informer les voyageurs sur les conditions locales, mais aussi de traiter de questions de développement durable comme la juste rémunération des personnes, le travail des enfants ou la gestion des déchets liés au tourisme.
"Dans le désert marocain, il est intéressant de découvrir la culture Touareg. Mais quid des déchets des touristes ? Nous avons dû sensibiliser les clients à ne pas s’en débarrasser, organiser le tri et la collecte à dos de chameaux, puis trouver un système de récupération et d’incinération, ou de recyclage lorsque cela est possible". Des pistes envisageables au Chili également, et qu’aimeraient voir naître les Lickan Antai.
Les négociations se poursuivent donc dans cet écosystème fragile, et les Lickan Antai savent que s’ils n’agissent pas, le futur pourrait être bien pire. Antonio le sait bien. Il vit à Calama, à côté de la plus grande mine du monde, et est le Directeur du Conseil des Atacamènes, qu’il gère en homme d’affaires. "Les miniers attaquent. C’est l’économie d’un pays contre la vie d’un flamand rose, et nous devons montrer que nous sommes capables de résister. Il faut faire des alliances avec nos frères autochtones du Pérou, de Bolivie, d’Argentine. Nous avons décidé de négocier avec le lithium, l’or, la géothermie, la réserve. Mais il faut que cela passe par des consultations internes. C’est le peuple qui décide, c’est tout." Antonio, qui court de réunions en réunions, envisage même de demander un prêt pour que le Conseil des Atacamènes rachète une mine du désert et s’assure ainsi personnellement qu’elle respectera les normes environnementales.
Un peuple autochtone qui deviendrait propriétaire d’une mine, et qui tire profit de l’exploitation de ses ressources naturelles peut choquer, mais Antonio se dit rationnel :
« Nous ne voulons pas la confrontation, nous voulons une vie meilleure. Notre gros problème, c’est l’eau. On ne veut pas qu’ils exploitent et impactent notre eau, alors on préfère négocier là où ils s’installent, veiller à ce qu’ils impactent le moins possible notre environnement. Notre peuple est riche culturellement mais nous voulons changer notre réalité, forger notre propre destin. Pourquoi n’aurions nous pas le droit de vivre bien, nous aussi ? »
Aujourd’hui encore, les Lickan Antai, comme les autres peuples autochtones du Chili, font partie des franges les plus pauvres de la population. Le lobby de la conservation ou celui des mines est le même pour eux : des gens venus d’ailleurs qui veulent s’accaparer leurs territoires et avec qui il faut négocier. Des industries, extractives ou touristiques, qui les ont longtemps méprisés et desquelles ils essaient maintenant de tirer profit, tout en préservant leur territoire.
Pour les aider dans leurs négociations face à ces lobbies, ils font appels à des organisations des Droits de l’Homme qui appuient les peuples autochtones. Felipe, un activiste chilien d’une trentaine d’année, est avocat pour l’Observatorio Ciudadano. Convaincu de la nécessité pour son pays de conserver tant son patrimoine culturel que naturel, il défend les autochtones dans les cas de violation de leurs droits à la terre et d’exploitation illégale de leurs ressources. Sa tasse de maté à la main, il explique :
« Les peuples autochtones développent leur culture en lien avec le territoire. Le sentiment d’appartenance est fondamental, et s'ils souhaitent maintenir leur mode de vie, il faut reconnaître leurs droits sur la terre et sur les ressources naturelles. Aujourd’hui au Chili, les peuples autochtones sont reconnus, la Convention internationale 169, relative aux droits des peuples indigènes et tribaux, a été signée, et c’est un grand pas. Mais dans les faits, les industries sont souvent favorisées pour des raisons économiques. La terre est privatisée, et c’est un processus qui menace ces peuples » .
Dans le sud du pays, d’autres peuples luttent contre l’exploitation forestière ou l’instauration de réserves sur leurs terres, dont ils sont légalement propriétaires. Dans ce contexte, l’expérience de cogestion et de négociation des Lickan Antai est inédite. Mais est-elle exportable ? "Ce n’est pas si simple", répond Felipe.
« L’erreur serait d’homogénéiser les peuples autochtones comme étant tous semblables. En réalité il faut surtout laisser la place à chaque peuple de réfléchir et de décider ce qu’il veut. Certains voudront créer leur propre aire protégée, d’autres voudront un autre type de gestion. »
Les Lickan Antai, eux, tentent de prendre en main leur futur et de trouver des voies citoyennes entre développement et préservation de leur environnement. Une approche qui fait écho aux cas de centaines d’autres groupes autochtones qui voient leurs terres soudain transformées en aire protégée sans qu’ils aient leur mot à dire, et leurs pratiques traditionnelles souvent interdites.
Une conférence internationale se tient jusqu'au 10 septembre à Hawaii, où les acteurs de la conservation comme les Nations unies, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, WWF et d'autres grandes ONs, ainsi que les États qui financent ces projets se réuniront pour discuter de l’avenir des réserves dans le monde. Plusieurs représentants des peuples autochtones y seront présents, et s’y rendent dans l’objectif de partager leurs préoccupations quant à l’impact de la conservation sur leurs peuples. Le partage de l’expérience des Lickan Antai pourrait bien inspirer d’autres communautés.
Marine Gauthier (texte et vidéos)
Riccardo Pravettoni (photos et cartes)
Ce projet a été financé par le Centre européen du journalisme (EJC), à travers sa bourse pour l’Innovation dans le Reportage sur le Développement.