"Ils pourraient avoir des problèmes comme l'exposition à la lumière intense du soleil", a déclaré le ministre de la Santé Jaime Manalich samedi à la presse près de la mine San Jose (nord). "Il devront protéger leur vue", car ils risquent une affection "qui abîmerait gravement la rétine".
Les hommes pourraient aussi présenter "des problèmes d'infections par des germes" présents dans l'environnement, malgré les vaccinations qui leur ont été administrées dans les jours suivant leur découverte en vie à 700 m sous terre, le 22 août.
Le passage à l'air libre pourrait aussi entraîner pour certains d'entre eux des problèmes respiratoires ou des problèmes de tension, a ajouté M. Manalich.
Enfin il y a le stress post-traumatique, "qui peut durer plusieurs semaines ou plusieurs mois", et qui nécessitera une réadaptation à la "vie normale" après cette situation de confinement sur plusieurs mois.
Les 33 mineurs pris au piège dans une vaste galerie depuis un éboulement le 5 août devraient être remontés à la surface via une nacelle treuillée le long de puits de secours, "aux premiers jours de novembre", a réaffirmé samedi le ministre des Mines Laurence Golborne.
Cette échéance pourrait être avancée "si tout va très bien", mais aussi retardée, en cas de difficultés, a-t-il ajouté.
"On ne peut pas faire de conjecture sur une date de la fin des secours", a-t-il souligné.