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ROLANDO JIMÉNEZ, PRESIDENTE DEL MOVILH ET MAURICIO RUIZ LORS D'UNE CONFÉRENCE DE PRESSE À SANTIAGO DU CHILI, ORGANISÉE PAR LE MOUVEMENT POUR L'INTÉGRATION ET LA LIBÉRATION HOMOSEXUELLE (MOVILH) |
ATTAQUES HOMOPHOBES
« Les homosexuels n'ont aucune raison de se cacher, a revendiqué Mauricio Ruiz. Nous pouvons servir dans la marine ou d'autres forces armées, nous pouvons exercer toutes les professions et mériter le respect comme n'importe quel citoyen. » Selon lui, « dans la vie, il n'y a rien de mieux que d'être soi-même, d'être authentique, de regarder les gens dans les yeux et que ces gens sachent qui vous êtes ».
Rolando Jiménez, président du Movilh, estime qu'il y a entre 7 % et 10 % d'homosexuels dans les forces armées. Il a exprimé sa gratitude envers la marine, qui « dit au pays et particulièrement aux membres de son institution qu'il est possible pour les gays et les lesbiennes d'appartenir aux forces armées sans pour autant souffrir de discrimination ».
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LE MARIN CHILIEN MAURICIO RUIZ PHOTO MARIO RUIZ |
WLADIMIR SEPULVEDA |
A Santiago, une marche inédite a eu lieu en juin pour revendiquer les droits des minorités sexuelles. A sa tête, l'écrivain Pablo Simonetti, l'un des romanciers les plus populaires au Chili, porte-parole de la fondation Iguales (« égaux »), qui avait révélé sa propre homosexualité en 1989, à l'âge de 28 ans, alors que le Chili était encore sous la botte de la dictature militaire d'Augusto Pinochet (1973-1990).