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DESSIN TOM JANSSEN |
L'archevêque de Santiago a annoncé jeudi avoir envoyé une demande au Vatican pour que soit engagée «avec célérité» une procédure d'exclusion visant un prêtre accusé d'avoir violé un homme dans la cathédrale de la capitale chilienne. L'archevêque a indiqué dans un communiqué avoir «envoyé au Saint Siège la demande de démission» du prêtre, et demandé au pape François d'agir avec «célérité».
Cette annonce intervient au lendemain de la diffusion à la télévision d'une interview du prêtre Tito Rivera, dans laquelle il a nié les faits et a affirmé que 50% des prêtres chiliens étaient homosexuels. Il est accusé par un homme de 43 ans qui affirme avoir été violé en 2015 dans la cathédrale de Santiago après avoir été drogué. L'archevêque de Santiago Ricardo Ezzati, qui fait déjà l'objet d'une enquête pour dissimulation de sévices sexuels commis par des prêtres, nie avoir été au courant d'une telle affaire.
Selon la victime, Daniel Rojas, le viol aurait eu lieu alors qu'il s'était rendu à l'église pour demander de l'aide afin de pouvoir acheter des médicaments pour sa fille. Le prêtre l'avait alors conduit dans une pièce où il lui avait donné à boire un verre d'eau qui lui avait fait «perdre toute force». Tito Rivera a déjà été condamné par l'Église l'année dernière à dix ans d'éloignement de la prêtrise, mais n'a pas été exclu définitivement. L'Église catholique chilienne est en pleine tourmente avec la multiplication des enquêtes par la justice pour agressions sexuelles présumées sur des mineurs et des adultes depuis les années 1960.
La justice enquête sur 158 affaires d'abus sexuels commis par des membres de l'Église, concernant 265 victimes présumées.
Selon la victime, Daniel Rojas, le viol aurait eu lieu alors qu'il s'était rendu à l'église pour demander de l'aide afin de pouvoir acheter des médicaments pour sa fille. Le prêtre l'avait alors conduit dans une pièce où il lui avait donné à boire un verre d'eau qui lui avait fait «perdre toute force». Tito Rivera a déjà été condamné par l'Église l'année dernière à dix ans d'éloignement de la prêtrise, mais n'a pas été exclu définitivement. L'Église catholique chilienne est en pleine tourmente avec la multiplication des enquêtes par la justice pour agressions sexuelles présumées sur des mineurs et des adultes depuis les années 1960.
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