LA MANIPULATION DES MÉDIAS MAINSTREAM LE CAS LA CHAÎNE TV « CANAL 13 » « NOSTALGIE DE LA DICTATURE? C'EST MAINTENANT LA CHAÎNE TV CANAL 13, QUI MANIPULE LES INFORMATIONS.» CAPTURE D'ÉCRAN |
Une mission de l’ONU envoyée par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme présidée par Michelle Bachelet, ex-présidente du Chili, doit arriver incessamment à Caracas.
Une mission “technique préliminaire” du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme doit se rendre au Venezuela à partir du 11 mars, pour une durée de dix jours, annonce, au Chili, le quotidien La Tercera.
Il n’est pas sûr que la date d’arrivée soit respectée, compte-tenu de l’énorme panne d’électricité qui se poursuit dans le pays, bloquant toute activité économique et les communications et qui perturbe fortement la rotation des vols à l’aéroport de Maiquetía de Caracas.
Michelle Bachelet, qui a achevé en 2018 son second mandat de présidente du Chili et est désormais la commissaire de ce bureau des droits de l’homme de l’ONU, a été conviée par le gouvernement de Nicolás Maduro en novembre à se rendre au Venezuela.
La présente mission précède donc son arrivée dans le pays, et sera munie d’un rapport rédigé par les experts de cette commission en juin 2018, intitulé “Au Venezuela, l’impunité demeure dans un contexte sombre pour les droits humains”, comme le titrait le communiqué du Haut-Commissariat.
La crise humanitaire au Venezuela
Les experts de l’ONU devront explorer les violations des droits humains attestées par de nombreux témoins et “montrant que les autorités vénézuéliennes n’ont pas poursuivi les auteurs” (…) de faits incluant “des homicides, l’usage excessif de la force contre des manifestants, des détentions arbitraires, des mauvais traitements et la torture”. La mission se penchera également sur la crise humanitaire, conséquence des graves difficultés économiques que traverse le Venezuela.
Dans un éditorial publié par El País, Hector Schamis, spécialiste de l’Amérique latine exhorte Mme Bachelet, quand bien même invitée par Nicolás Maduro, à puiser aux bonnes sources de l’information, une fois sur place : “Il est improbable que les responsables de la crise humanitaire et de ces crimes contre les droits humains, et ceci depuis des années, fournissent de l’information pour documenter les faits.” Il y va de la crédibilité de la Haut-Commissaire, affirme l’auteur.
Seule l’Assemblée nationale dominée par l’opposition et dont est issu le “président intérimaire” Juan Guaidó, peut délivrer une information pertinente sur les violations des droits, notamment les plus élémentaires tels que l’accès à la nourriture et aux soins, estime M.Schamis, qui rappelle aussi les plus récents événements tels que “l’attaque délibérée [des autorités] contre les communautés indiennes pemón, au sud du Venezuela”.
Le 23 février, jour de l’affrontement entre le camp de M.Maduro et celui de M.Guaidó sur l’aide humanitaire, des Indiens pemón qui tentaient de faire passer des camions ont été cruellement pourchassés. Plusieurs députés d’opposition assurent de fait avoir été témoins directs, entre le 22 et le 24 février , de “l’assassinat par les forces paramilitaires de sept Indiens pemón, [qui auraient aussi fait] 42 blessés et [conduit à] 58 arrestations”, note le site La Patilla.
Et que dire des événements qui se déroulent en ce moment, martèle le politologue Hector Schamis, qui plongent le pays dans l’obscurité et le défaut absolu de communication en raison d’une panne électrique. Le ministre vénézuélien de la Communication a promis d’apporter à la mission “les preuves qu’il s’agit d’un sabotage.”
En 2010, “lors d’une crise énergétique semblable, les autorités avaient dit qu’elle était due à un iguane qui aimait mordre les câbles électriques”, assure l’auteur.
Il n’est pas sûr que la date d’arrivée soit respectée, compte-tenu de l’énorme panne d’électricité qui se poursuit dans le pays, bloquant toute activité économique et les communications et qui perturbe fortement la rotation des vols à l’aéroport de Maiquetía de Caracas.
Michelle Bachelet, qui a achevé en 2018 son second mandat de présidente du Chili et est désormais la commissaire de ce bureau des droits de l’homme de l’ONU, a été conviée par le gouvernement de Nicolás Maduro en novembre à se rendre au Venezuela.
La présente mission précède donc son arrivée dans le pays, et sera munie d’un rapport rédigé par les experts de cette commission en juin 2018, intitulé “Au Venezuela, l’impunité demeure dans un contexte sombre pour les droits humains”, comme le titrait le communiqué du Haut-Commissariat.
La crise humanitaire au Venezuela
Les experts de l’ONU devront explorer les violations des droits humains attestées par de nombreux témoins et “montrant que les autorités vénézuéliennes n’ont pas poursuivi les auteurs” (…) de faits incluant “des homicides, l’usage excessif de la force contre des manifestants, des détentions arbitraires, des mauvais traitements et la torture”. La mission se penchera également sur la crise humanitaire, conséquence des graves difficultés économiques que traverse le Venezuela.
Dans un éditorial publié par El País, Hector Schamis, spécialiste de l’Amérique latine exhorte Mme Bachelet, quand bien même invitée par Nicolás Maduro, à puiser aux bonnes sources de l’information, une fois sur place : “Il est improbable que les responsables de la crise humanitaire et de ces crimes contre les droits humains, et ceci depuis des années, fournissent de l’information pour documenter les faits.” Il y va de la crédibilité de la Haut-Commissaire, affirme l’auteur.
Seule l’Assemblée nationale dominée par l’opposition et dont est issu le “président intérimaire” Juan Guaidó, peut délivrer une information pertinente sur les violations des droits, notamment les plus élémentaires tels que l’accès à la nourriture et aux soins, estime M.Schamis, qui rappelle aussi les plus récents événements tels que “l’attaque délibérée [des autorités] contre les communautés indiennes pemón, au sud du Venezuela”.
Le 23 février, jour de l’affrontement entre le camp de M.Maduro et celui de M.Guaidó sur l’aide humanitaire, des Indiens pemón qui tentaient de faire passer des camions ont été cruellement pourchassés. Plusieurs députés d’opposition assurent de fait avoir été témoins directs, entre le 22 et le 24 février , de “l’assassinat par les forces paramilitaires de sept Indiens pemón, [qui auraient aussi fait] 42 blessés et [conduit à] 58 arrestations”, note le site La Patilla.
Et que dire des événements qui se déroulent en ce moment, martèle le politologue Hector Schamis, qui plongent le pays dans l’obscurité et le défaut absolu de communication en raison d’une panne électrique. Le ministre vénézuélien de la Communication a promis d’apporter à la mission “les preuves qu’il s’agit d’un sabotage.”
En 2010, “lors d’une crise énergétique semblable, les autorités avaient dit qu’elle était due à un iguane qui aimait mordre les câbles électriques”, assure l’auteur.