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DES SÉNATEURS BRÉSILIENS APRÈS LE VOTE AU SUJET DE LA DESTITUTION DE DILMA ROUSSEFF LE 12 MAI 2016. PHOTO UESLEI MARCELINO |
La présidente du Brésil, tout juste écartée du pouvoir par le Sénat, n’a pas baissé les armes, jeudi 12 mai, lors de sa première déclaration après le vote ouvrant à son procès en destitution. Elle a appelé les Brésiliens à « se mobiliser» contre ce qu’elle considère comme un « coup d’État ».
PHOTO REUTERS |
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«LA CHANCE DE TEMER» |
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«MAINTENANT C’EST LULIA !» |
« J’ai peut-être commis des erreurs, mais aucun crime »
Avant de quitter le palais présidentiel du Planalto à Brasilia, Dilma Rousseff s’est dite convaincue d’être acquittée au terme de la procédure. «J’ai peut-être commis des erreurs mais je n’ai commis aucun crime», a-t-elle dit. Qualifiant à nouveau la procédure d’«impeachment» de «frauduleuse », Dilma Rousseff s’est jugée victime d’une grande injustice devant ses dizaines de partisans qui l’attendaient à la sortie du palais.
En pleine tourmente, le Brésil tourne la page de treize ans de gouvernements du Parti des travailleurs (PT), ouverte en 2003 par Luiz Inacio Lula da Silva, qui a présidé au boom socio-économique brésilien des années 2000.
« Maintenant c’est Lulia ! »
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PLAQUE DE LA RUE MICHEL TEMER, NAUGURÉ PENDANT LA VISITE DU VICE-PRÉSIDENT AU VILLAGE DE BTAABOURA, KOURA, NORD, LIBAN |
M. Temer a annoncé qu’il allait dès jeudi « investir les ministres » de son gouvernement, axé sur le redressement économique. Il s’adressera à la nation dans la journée depuis la présidence.
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AU SÉNAT BRÉSILIEN LORS DU DÉBAT
PRÉCÉDANT LE VOTE, À BRASÍLIA, LE 11 MAI 2016. PHOTO UESLEI MARCELINO |
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