La contestation se poursuit au Chili. Vendredi 25 octobre, des centaines de milliers de manifestants ont convergé vers une place du centre de Santiago, afin de protester contre les inégalités socio-économiques. Les manifestants ont lancé des appels à la démission du président conservateur chilien Sebastian Pinera, a constaté l'AFP.
LA MARÉE HUMAINE SUR LA PLAZA ITALIA,
À SANTIAGO, AU CHILI, VENDREDI 25 OCTOBRE 2019
Une caméra installée sur le toit d'une galerie d'art situé non loin de ce lieu de rassemblement diffuse en direct des images de cette marée humaine.
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Entonnant des chants popularisés pendant la période de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990), les manifestants se sont dirigé vers la Plaza Italia, l'épicentre d'une fronde sociale inédite déclenchée il y a une semaine au Chili, un des pays les plus stables d'Amérique latine.
Dans un tweet, les autorités de la ville de Santiago ont annoncé avoir compté "plus de 820 000 personnes" sur la plaza Baquedano (aussi appelée plaza Italia.)
"La plus grande marche du Chili"
Avec le mot-dièse #LaMarchaMasGrandeDeChile (la plus grande marche du Chili, en français), internautes et médias chiliens diffusent des photos de la mobilisation sur les réseau sociaux.
Une semaine de fronde sociale
Une semaine après le début de cette fronde sociale inédite, automobilistes et chauffeurs routiers se sont joints vendredi aux protestataires, déterminés à ne pas relâcher la pression sur le gouvernement du président Sebastian Piñera.
Des centaines d'automobilistes et de chauffeurs routiers ont participé à des opérations escargot sur les autoroutes qui relient Santiago au reste du pays pour protester contre les prix des péages, provoquant d'importants embouteillages, a constaté l'AFP.
Le bilan de cette crise sociale sans précédent a été revu à la hausse dans la nuit de jeudi à vendredi, avec 19 morts. Un Péruvien, blessé mardi par balle pendant un pillage dans le sud de Santiago, a succombé à ses blessures, a annoncé le parquet chilien.
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