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PHOTO RODRIGO ABD |
Sebastian Piñera a signé les décrets relatifs à la fin de l’état d’urgence, qui sera effective à minuit dimanche, a annoncé la présidence.
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Fin de l’état d’urgence au Chili. La mesure sera levée dimanche à minuit dans toutes les régions du pays où elle avait été mise en place, a fait savoir la présidence chilienne. Le président Sebastian Piñera «a signé les décrets nécessaires pour qu’à partir de lundi 28 octobre à 0 h 00 (soit levé l’état d’urgence dans toutes les régions et les communes où il avait été instauré », indique un message diffusé sur le compte Twitter de la présidence chilienne.
Le chef de l’État avait annoncé la levée de la mesure samedi 26 octobre en réponse à la manifestation historique de la veille qui a réuni plus d’un million de participants contre les inégalités sociales dans le pays. Le Chili fait actuellement face à une explosion sociale inédite depuis des décennies.
Vingt morts recensées depuis le début des manifestations
L’état d’urgence avait été décrété le 18 octobre dans la capitale Santiago et la région métropolitaine avant d’être étendu à plusieurs régions du pays face aux violences et saccages nés d’une révolte contre une hausse de plus de 3 % du prix du ticket de métro dans la capitale.
Des milliers de militaires avaient été déployés dans les rues du pays, une première depuis la fin de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990), alors que des dizaines de supermarchés, stations-service, véhicules, stations de métro étaient saccagés ou incendiés. L’armée avait également décrété un couvre-feu dans la capitale, qui a été suspendu samedi.
Le bilan de ces troubles a été revu à la hausse samedi soir à 20 morts. Le ministre de l’Intérieur a annoncé qu’« un cadavre calciné » avait été découvert dans un supermarché incendié quelques jours plus tôt.
Parmi les vingt morts recensés, une majorité ont péri dans des incendies lors de pillages. Cinq ont été tués par des tirs des forces de l’ordre, selon des chiffres officiels.
Le chef de l’État avait annoncé la levée de la mesure samedi 26 octobre en réponse à la manifestation historique de la veille qui a réuni plus d’un million de participants contre les inégalités sociales dans le pays. Le Chili fait actuellement face à une explosion sociale inédite depuis des décennies.
Vingt morts recensées depuis le début des manifestations
L’état d’urgence avait été décrété le 18 octobre dans la capitale Santiago et la région métropolitaine avant d’être étendu à plusieurs régions du pays face aux violences et saccages nés d’une révolte contre une hausse de plus de 3 % du prix du ticket de métro dans la capitale.
Des milliers de militaires avaient été déployés dans les rues du pays, une première depuis la fin de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990), alors que des dizaines de supermarchés, stations-service, véhicules, stations de métro étaient saccagés ou incendiés. L’armée avait également décrété un couvre-feu dans la capitale, qui a été suspendu samedi.
Le bilan de ces troubles a été revu à la hausse samedi soir à 20 morts. Le ministre de l’Intérieur a annoncé qu’« un cadavre calciné » avait été découvert dans un supermarché incendié quelques jours plus tôt.
Parmi les vingt morts recensés, une majorité ont péri dans des incendies lors de pillages. Cinq ont été tués par des tirs des forces de l’ordre, selon des chiffres officiels.
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