Mais beaucoup de Chiliens ont décidé de rester en exil et forment aujourd’hui une diaspora qui complique toute référence à une « identité chilienne » et a fortiori à une « littérature chilienne ». Dans ces conditions, peut-on parler d’une littérature chilienne ? Que reste-t-il de chilien à un auteur qui, comme beaucoup d’exilés, a dû apprendre à vivre dans une nouvelle langue et a fini par l’adopter ?
Voilà autant de questions que ce débat sur la littérature chilienne se propose d’approfondir. Alejandro Zambra, dont le dernier roman La vie privée des arbres vient d’être traduit en français, s’entretiendra avec Bernardo Toro un écrivain chilien de France dont le dernier roman De fils à fils écrit directement en français est paru cette année.
Singularités de la littérature chilienne actuelle
Rencontre avec Bernardo Toro et Alejandro Zambra
animée par Vivian Nichet-Baux
le lundi 18 octobre à 18h30
à La Maison de l’Amérique Latine
217, bd. Saint-Germain 75007 Paris Métro : Rue du Bac Tél. 01 49 54 75 00