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PHOTO CAMILA LASSALLE |
Les étudiants et le monde enseignant, qui réclament de l'Etat des moyens accrus pour l'enseignement public et supérieur, ont annoncé deux manifestations pour la journée d'aujourd'hui Le gouvernement n'a pas autorisé pour ces marches, une mesure perçue comme une "provocation" par les manifestants. "Il y a une limite, et elle a été dépassée", a déclaré sur la radio Cooperativa le nouveau ministre de l'Education Felipe Bulnes, en référence à la demi-douzaine de manifestations de masse des derniers mois. "Les étudiants ne sont pas propriétaires des rues".
Le gouvernement de droite de Sebastian Piñera est confronté à la crise sociale la plus grave depuis son arrivée au pouvoir en mars 2010, avec l'explosion du malaise de l'éducation: un système à deux vitesses, dont le pan public est depuis plusieurs dizaines d'années le parent pauvre de la réussite économique du Chili.
La crise a coûté son poste au ministre de l'Education en juillet, mais les étudiants ont rejeté mardi de nouvelles propositions du gouvernement, portant notamment sur l'augmentation des bourses et sur des crédits plus avantageux pour les centaines de milliers de jeunes qui doivent s'endetter pour étudier au Chili.