Malgré la déception d’avoir été éliminé prématurément de la compétition qui s’est déroulé en Argentine, les joueurs ont rempli leur mission concernant leur projet de jeu. Ainsi, on a pu observer une volonté constante d’imposer un rythme infernal aux équipes adverses. Pour cela, l’équipe prône l’attaque. Surtout, elle s’appuie sur une grande vitesse d’exécution aussi bien au niveau des passes que de la rapidité des gestes techniques de base.
Les résultats ont été si probants que de nombreuses stars montantes du football chilien attisent désormais les convoitises des clubs prestigieux, ce qui entraîne naturellement des transferts comme ceux d’Alexis Sanchez et d’Arturo Vidal qui ont respectivement posé leurs valises, au FC Barcelone et à la Juventus de Turin. Et selon le classement FIFA, ils sont actuellement considérés comme la treizième meilleure nation au monde.
C’est néanmoins en toute confiance, et en dépit de quelques absents de marque comme Suazo, que les hommes de Claudio Borghi, le sélectionneur, vont aborder ce match avec la ferme ambition de gagner.
Des bleus pâles
Comme chaque année, ce match amical tombe mal pour l’équipe de France. Si les Chiliens sont fin prêt, les Français sont encore au stade de préparation physique dans leurs clubs respectifs. C’est donc au moment où peu de matchs officiels ont eu lieu que le sélectionneur, Laurent Blanc, a dû faire ses choix.
La liste énoncée par celui-ci indique qu’il mise sur les nouveaux joueurs de bases instaurés dès sa prise de fonction tels que Benzema, M’Vila ou encore Malouda. Bien que ce dernier soit décrié, il constitue bel et bien un homme de base nouveau système. La liste montre également une majorité de joueurs issue de la Ligue 1 car ils arrivent au terme de leur préparation à l’heure où le championnat va reprendre, ce week-end, ses droits. A noter également, la présence de cinq membres de l’équipe du PSG, le nouvel El Dorado du football français, grâce aux nouveaux actionnaires qataris, qui ont recruté pas moins de 7 joueurs à stature internationale.
En outre, il ne faut pas oublier que la FFF vient de traverser une nouvelle crise au moment de l’affaire des quotas. Cela a fragilisé voire décrédibilisé celui qu’on appelle le « Président », qui aura à cœur de bien débuter cette nouvelle saison à la tête des Bleus. Enfin, un an après l’arrivée de ce dernier qui a réussi à donner, l’équipe de France demeure en construction malgré de nets progrès dans le jeu. Compte tenu de tous ces facteurs, elle se présentera quelque peu fébrile sans, toutefois, fuir leurs responsabilités, en tentant d’obtenir la victoire…dans la mesure du possible.