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POLICIERS ANTI-ÉMEUTES À SANTIAGO-DU-CHILI |
Le précédent bilan communiqué jeudi soir par le vice-ministre de l'Intérieur Rodrigo Ubilla faisait état de 552 interpellations et 29 policiers blessés, dont un dans un état grave.
Les principales violences ont éclaté à Santiago, où la police a empêché jeudi les manifestations qui n'avaient pas reçu le feu vert des autorités, pour une huitième journée de mobilisation étudiante depuis trois mois.
«Nous savions qu'en mettant une limite (à la mobilisation) [interdiction de manifester] il allait y avoir des manifestations alentour, mais parfois, l'autorité doit démontrer qu'elle protège aussi le droit de tous», a déclaré M. Chadwick.
Étudiants, lycéens et enseignants réclament de l'État des moyens accrus pour l'enseignement supérieur et public, parent pauvre d'un système éducatif très inégalitaire et à deux vitesses au Chili. Ils demandent entre autres mesures la garantie constitutionnelle d'une éducation publique gratuite de qualité.
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LA POLICE ANTI-ÉMEUTES A LANCÉ DES DIZAINES DE GRENADES LACRYMOGÈNES SUR LES MANIFESTANTS |
Les étudiants ont fixé un «ultimatum» de six jours au gouvernement pour de nouvelles propositions, une initiative rejetée par les autorités.
«Il y a erreur de jugement si les étudiants ou quiconque s'imagine que le gouvernement va agir à coups de pressions ou d'ultimatums», a déclaré le ministre de l'Éducation Felipe Bulnes, invitant les protestataires au dialogue sur une série de propositions faites lundi et selon lui même pas prises en compte par les étudiants.