"Fausse alerte", ont déclaré à Constitucion des militaires à la population, qui avait été invitée peu auparavant à se diriger vers les collines en surplomb de cette station balnéaire, a constaté l'AFP.
La télévision chilienne a indiqué que le Bureau national des urgences (Onemi) avait "écarté l'alerte". Moins d'une demi-heure plus tôt, des appels à évacuer les zones de rivage avaient été répercutés dans plusieurs villes du littoral.
A Constitucion, des représentants des autorités, circulant dans les rues sur des camionnettes pick-up, demandaient aux gens de quitter l'embouchure par laquelle était arrivée samedi la vague géante et de se diriger vers les collines.
De nombreuses personnes ont couru, paniquées, vers les hauteurs proches de la ville, bien que des militaires incitaient la population a évacuer tranquillement, a constaté l'AFP.
Selon un habitant, il s'agissait de la première alerte depuis le tsunami de samedi, consécutif au séisme qui a fait près de 800 morts au Chili. Une frange littorale de 200 km a concentré une majorité de victimes.
